Zoom sur …
la sclérose latérale amyotrophique (SLA)
– Dégénérescence progressive des motoneurones supérieurs et inférieurs.
– La maladie augmente avec l’âge, le risque d’en être atteint est de 1:400 en Europe.
– Sur le plan clinique, l’amplification des réflexes proprioceptifs combinée à une faiblesse musculaire puis atrophie musculaire et fasciculations sont des signes indicateurs.
– 80% des cas se présentent initialement avec une faiblesse unilatérale des membres (le plus souvent un bras), 20% avec des symptômes bulbaires (dysarthrie et dysphagie).
– Les muscles oculaires et les sphincters ne sont généralement touchés qu’à un stade tardif.
– Une démence fronto-temporale (auparavant appelée maladie de Pick) survient dans 15 à 50% des cas au cours de la maladie.
– Les syndromes «SLA plus» désignent des formes qui s’accompagnent de dysfonctionnements autonomes, de symptômes extrapyramidaux ou de troubles sensoriels.
– Il existe des formes familiales et sporadiques; de nombreux «gènes SLA» différents sont connus.
– Il n’existe toujours pas de réel traitement efficace.
– Le riluzole (Rilutec®, a pour effet de freiner l’activité motoneuronale excessive) et l’édavarone (Radicava®, antioxydant, pas autorisé en Suisse) ont montré un effet modeste sur l’espérance de vie.
N Engl J Med. 2017;377:162–72. (rédigé le 26.7.2017)