Un facteur central dans la progression du diabète sucré de type 2 est le dysfonctionnement des cellules bêta (puis, finalement, leur disparition avec un passage de l’insulinorésistance prédominante à une défaillance absolue de la sécrétion d’insuline). Sont en cause un stress inflammatoire ainsi que l’insulinorésistance en elle-même. Le récepteur de la vitamine D (VDR) peut actionner un programme d’expression génique complexe (modulation de BAF/PBAF) dans les cellules bêta, activant ainsi un puissant programme anti-inflammatoire et de survie pour les cellules bêta [1]. La vitamine D et son récepteur, ou plus précisément les modifications de l’expression génique qu’ils engendrent, sont donc de potentielles cibles thérapeutiques pour ralentir la progression du diabète sucré de type 2. Toutefois, il convient une fois de plus de rappeler que les études interventionnelles conduites avec la vitamine D dans une série d’effets pléiotropes (non squelettiques) se sont jusqu’à présent révélées plutôt décevantes dans l’ensemble. Toujours est-il qu’une petite étude parue dans notre revue-sœur
Swiss Medical Weekly a justement suggéré un tel effet pour le diabète de type 2, mais il semblerait que la vitamine D ait plutôt un effet positif sur la sensibilité à l’insuline que sur la synthèse d’insuline en elle-même ou sur les fonctions des cellules bêta [2].